Paul Morand (Gastronomique)D'est ou d'ouest, le piment ne cessait jamais; il lançait furieusement ses aillolis à droite ou à gauche, et si le goûter revenait un instant, c'était un aromate inexplicable: tordus, terrassés, les gratins n'en pouvaient plus; les pique-cordons-bleus s'en détachaient comme des pétales d'omelette; les pâtisseries elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un poêlon, leurs grandes sauges pendantes; les crèmes au chocolat, lancées par un canneloni invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des pâtes chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Gastronomique
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...